La Cité des cloches

Elizabeth Goudge est une grande écrivain, même si elle est oubliée, ou n'a jamais intéressé la foule.

Il y a quelque chose de mystique dans tout ce qu'elle écrit : qu'elle décrive le temps qu'il fait, ou les lieux, ou qu'elle brosse les portraits de personnes âgées, d'adultes, ou d'enfants et d'adolescents, on sent un courant qui passe ; on aime ses personnages, si humains et si épris d'absolu...

La Cité des cloches est un de mes romans préférés (je le préfère encore Au Pays du dauphin vert, un de ses chefs-d'oeuvre, dont un magnifique film en noir et blanc a été tourné d'ailleurs).

J'aime le personnage du grand-père, un saint homme, avec ses faiblesses mais d'une grande bonté ; j'aime la fillette (Henriette) qu'il a adoptée ; j'aime Jocelyn, son fils, qui va devenir un bon libraire, par la force des choses et grâce à Félicité, et qui aidera peut-être le mystérieux Ferranti, le joueur de flûte, le poète maudit, à reprendre goût à la vie...

Ce roman, très "littéraire" est pour les adultes et les adolescents qui aiment extrêmement lire.

Elizabeth Goudge a aussi écrit des livres pour les enfants, que je n'ai pas lus ; j'aimerais bien les connaître...