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Ce conte s’adresse aux jeunes à partir de 9/10 ans. C’est l’histoire d’un jeune et pauvre bûcheron, Peter Munk, qui habite la Forêt Noire, en Allemagne, qui en a assez de son humble situation, et qui va voir l’esprit du sapin afin de changer de situation. En route, il rencontre un géant, Michel le hollandais, qui lui déconseille d’aller voir l’esprit du sapin, et lui propose beaucoup d’argent. Effrayé, car Michel le hollandais n’a pas une réputation de philanthrope (il est plutôt du genre à proposer un marché), Peter s’enfuit, distance le géant et arrive au pied du sapin, chantonne une poésie pour que l’esprit du sapin apparaisse ; ce dernier, malgré le fait qu’il ne croit pas que les riches puissent être heureux, lui accorde trois vœux.
Le premier vœu de Peter Munk est de devenir aussi riche que le gros Ezéchiel, et de danser mieux que le roi de la danse. L’esprit du sapin trouve ce premier vœu stupide, mais l’exauce. Le second vœu de Peter est d’avoir une scierie et une voiture avec un cheval. L’esprit du sapin trouve ce second vœu idiot, et lui demande pourquoi il n’a pas demandé la sagesse : les richesses seraient venues ensuite. Peter veut faire son troisième vœu, mais l’esprit du sapin lui conseille de le garder pour plus tard, quand il en aura besoin.
Au début, tout va bien pour Peter ; sa scierie lui rapporte de l’argent ; mais très vite, il se lasse de cette dernière, et va à l’auberge jouer ; il joue contre le gros Ezéchiel, et comme ce dernier gagne toujours, les poches de Peter sont aussi pleines que celles du gros Ezéchiel.
Mais, un soir, le gros Ezéchiel perd tout contre Peter ; quand le premier veut demander au seconde un peu d’argent pour continuer la partie, Peter découvre avec stupeur qu’ayant souhaité d’avoir autant d’argent que le gros Ezéchiel, il n’a plus rien dans les poches. Le gros Ezéchiel et l’aubergiste crient à la sorcellerie et le jettent dehors.
Honteux, Peter se rend à sa scierie. Il n’y a plus personne. Elle a fait faillite en son absence.
Révolté, Peter entend la voix de Michel le Hollandais lui conseillant de venir le voir, et accusant l’esprit du sapin. Le lendemain, Peter échange contre un cœur de pierre son cœur, contre une somme colossale. Ayant un cœur de pierre, Peter n’éprouve plus de sentiments, ni joie ni peine.
Après avoir fait un tour du monde, il veut se marier, avec la fille très belle d’un de ses créanciers, nommée Lisa. (La fille, pas le créancier !) Cette jeune fille est également très bonne, très généreuse ; s’apercevant qu’elle donne de l’argent aux pauvres, Peter la bat, si bien que la pauvre Lisa ne peut plus rien donner. Jusqu’au jour où elle aperçoit un pauvre petit homme, tombant par terre, sous le poids d’un trop lourd fardeau.
Peinée, émue, Lisa revient avec un verre de vin et un morceau de pain. La surprenant ainsi, Peter la bat, la bat si violemment que la pauvre jeune femme tombe inanimée sur le sol. Alors le petit homme grandit, grandit, grandit (il s’agit de l’esprit du sapin) et annonce à Peter qu’il va bientôt mourir, à cause de tous ses méfaits.
Terrorisé, Peter Munk s’en va retrouver l’esprit du sapin, pour qu’il le sauve. N’a-t-il pas le droit à un dernier vœu ? L’esprit du sapin lui chuchote à l’oreille un stratagème pour reprendre son cœur à Michel le hollandais.
Peter Munk va le retrouver. Il se moque de Michel le hollandais, lui disant qu’il a beaucoup d’argent, mais qu’il n’est pas un magicien. Ce n’est pas un cœur de pierre qu’il possède dans sa poitrine. Vexé, Michel le hollandais lui remet son vrai cœur, afin de lui prouver qu’il est aussi un grand magicien. Peter en profite pour s’échapper, ventre à terre. Le géant le poursuit, mais au moment où il va le rattraper, il reçoit un coup d’éclair, et rapetisse…et Peter lui échappe à tout jamais.
En rentrant chez lui, en pleurs, car il croit avoir tué son épouse, il trouve Lisa, qui lui pardonne. Peu de temps après, Peter Munk s’en retourne au pied du sapin pour demander à l’esprit du sapin de devenir le parrain de son fils ; ce dernier n’apparaît pas, mais un cadeau pour son filleul apparaît, preuve qu’il accepte de devenir le parrain.
