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Dans les albums du Père Castor, nous proposons aux jeunes enfants, à partir de 4/5 ans, Le Tigre en bois.
L'auteur, Marie Colmont, qui a aussi écrit Michka, raconte cette fois l'histoire d'un petit tigre sculpté dans du bois (posé sur le bureau d’un écrivain, qui ne fait guère attention à lui au début de l’album), qui prend vie, à la pleine lune...et devient de plus en plus gros, au fur et à mesure qu’il sort de la maison : d’abord comme un petit chat, puis comme un gros veau, et enfin, au dehors, comme un vrai tigre ! En fait, il s’ennuyait de son berger, qui l’avait sculpté, en Suisse, dans une ferme. Aussi part-il le rejoindre…et il finit par se coucher aux pieds du berger, qui, ravi, le serre dans ses bras…Hélas, leur bonheur ne dure pas longtemps. En effet, le tigre a vite envie de manger le troupeau du berger ; aussi décide-t-il de partir, dans un beau renoncement, héroïque. Il retourne dans la maison de l’écrivain d’où il était parti, puis, au fur et à mesure qu’il se rapproche du bureau, redevient gros comme un veau, puis comme un chat, enfin, il redevient un presse-papiers, sur la table de l’écrivain.
Voici un extrait à la fin :
« Alors, l’histoire triste va recommencer, et le pauvre tigre va s’ennuyer encore, tout seul, sans personne pour l’aimer ? Mais non ! L’écrivain, maintenant, est devenu très gentil. »
Personnellement, j'ai bien aimé quand j'étais jeune ce conte, car le tigre est un animal que les enfants aiment bien, symbole de puissance et de force, et les enfants sont fascinés aussi par la magie, et en particulier la métamorphose, y compris par le changement de taille du tigre, qui grandit ou rapetisse.
Voici le tout dernier extrait ; l’écrivain demande :
- Te voilà donc de retour, mon petit compagnon ?
Ça faisait chaud au cœur, de l’entendre. Tous les soirs, maintenant, c’est pareil : deux petits mots, une caresse, tout le monde va se coucher content.
Il faut si peu de chose pour rendre heureux un pauvre tigre en bois ! »